vendredi 29 juillet 2011

Le bonheur

J'ai longtemps pensé que le bonheur était accessible, qu'il se construisait, qu'il dépendait de chacun d'entre nous.
Pour réussir à l'atteindre, j'ai lu des tas de bouquins sur l'épanouissement personnel et les mille et une manières d'accéder au bonheur. Jusqu'à ce que je comprenne en observant mes enfants que l'aptitude à être heureux était innée, que ceux qui voient le verre à moitié plein n'ont aucun mérite car cela leur est naturel.
Il y a des gens aptes au bonheur, d'autres pas et les conditions dans lesquelles ils vivent n'y changent pas grand chose.
Je crois que Gustave a la chance d'être apte au bonheur, comme son père, comme la famille de son père. Il n'y a qu'à observer la manière dont vivent les parents de Thierry par rapport aux miens pour comprendre que certaines personnes savent prendre la vie du bon côté, d'autres ne voyant que les aspects négatifs...
C'est ainsi par exemple, que j'ai eu beaucoup de mal à profiter de mes vacances car le temps était maussade, alors que Thierry était content qu'il ne pleuve pas.
Que Thierry a adoré se promener sous la pluie battante alors que je ne pensais qu'à m'abriter.
Cette inaptitude au bonheur n'empêche pas d'aimer la vie, mais elle empêche d'en profiter pleinement et surtout, je crains qu'elle empêche de supporter les coups durs de la vie, car le malheur surpasse toujours le bonheur...Un "handicapé" du bonheur ne peut s'empêcher de penser que la vie se termine toujours mal, ce qui n'aide pas à profiter du temps présent!

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